Mai 2024 Premier roman de Steinbeck que je lis. Évidemment, je connaissais le nom de l’écrivain, et Rue de la Sardine ( Cannery Row ) m’avait été recommandé par ma bien-aimée. Je m’attendais à une œuvre de réalisme social, mais il n’en fut rien. Le texte s’apparente au réalisme, certes, mais qui porte sur la réalité un regard lumineux, clément, rempli d’une gaîté étrange, comme initié à une bonne nouvelle qu’il ne nous est pas donné de connaître. Il s’agit d’une fresque de la réalité de la ville californienne de Monterey pendant la Grande dépression et plus particulièrement d’un quartier industriel spécialisé dans la fabrication de conserves de poisson et d’autres produits de la pêche. En effet, tout y gravite autour du monde aquatique : les conserveries, le laboratoire de Doc, l’étang où Mac et consorts vont capturer la commande de grenouilles, etc. C’est un mini-écosystème où se côtoient différentes classes du règne animal : les poissons, les mammifères, les amphibiens et les h...
Je lis, je vais à des spectacles et je partage. À Montréal.